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Histoire de la radiographie

Il y a un peu plus d’un siècle, le 08/11/1895, l’Allemand Wilhelm Conrad Röntgen découvrait un rayonnement inconnu jusqu’alors, qui allait plus tard porter son nom. Wilhelm Conrad Röntgen est né le 27 mars 1845. Il obtient son diplôme d’ingénieur en mécanique en 1868 et, un an plus tard, en 1869, son doctorat en physique. Il est ensuite nommé titulaire d’une chaire de physique à l’université de Giessen. Le 8 novembre 1895, il écrit ce qui suit après une expérience : « J’ai travaillé avec une bobine de Ruhmkorff et un tube de Hittorf-Crookes entièrement enveloppé de papier noir.

À côté, sur la table, se trouvait un morceau de papier baryum-platine-cyanure. J’ai fait passer du courant dans le tube et le papier s’est allumé ». Ce test a été répété plusieurs fois avec différents matériaux entre le tube et le papier allumé. À chaque fois, le papier s’est allumé. Le rayonnement invisible s’est avéré avoir un pouvoir de pénétration inattendu. Il traverse le carton, le bois et même un livre de 2 000 pages. Les métaux, comme le cuivre, le plomb, le fer, etc., étaient moins facilement pénétrés.

On a également constaté des différences de pénétration dans le corps humain. Par exemple, la peau et les tissus mous ont été pénétrés alors que les os sont apparus opaques aux rayons X.

Sa découverte a permis de visualiser les structures invisibles de l’homme. C’est ainsi qu’est née une nouvelle branche de la médecine : la radiologie.

Le 28 décembre 1895, Röntgen publie pour la Société de physique un ouvrage intitulé « un nouveau type de rayons ». Le 23 janvier 1996, il a annoncé tous les résultats lors d’une conférence et d’une démonstration à l’université de Würzburg.

Le 10/12/1901, Wilhelm C.Röntgen a reçu le prix Nobel de physique. Il a remis la somme d’argent associée à ce prix à l’université de Giessen afin qu’elle l’utilise pour financer des études scientifiques.

Il convient également de noter qu’il a toujours renoncé à breveter ses découvertes. Il disait que ses découvertes étaient au service de l’humanité.

Peu après la découverte des rayonnements, l’évolution de la nouvelle application médicale a démarré.

Le 22 décembre 1895, on enregistre pour la première fois la main de la femme de Röntgen. En janvier 1896, on enregistre pour la première fois un bras cassé.
Peu de temps après, toujours en 1896, le premier rapport faisant état de la nocivité de ce nouveau rayonnement est publié. En 1904, le premier examen digestif est réalisé avec un produit de contraste.

Dès 1908, l’écran d’amplification de film a été introduit et, cinq ans plus tard, le filtre de diffusion Bucky-Belbe (aujourd’hui appelé réseau de Bucky) a vu le jour. En 1952, l’amplificateur de brillance a été mis au point et a donné la possibilité de faire de la radioscopie.

Enfin, en 1980 est apparue la radiologie numérique, qui définira de plus en plus l’avenir de la radiologie dans toutes ses applications.

Avec l’avènement de la numérisation, les possibilités de la radiologie se sont encore élargies. Pensez à des possibilités telles que le zoom sur une image, l’ajustement du contraste, l’ajout de couleurs, … autant de possibilités qui peuvent améliorer l’interprétation.

La numérisation a également permis de partager des images de manière rapide et efficace avec les candidats, mais aussi avec des collègues pour obtenir des conseils supplémentaires. En conséquence, la radiologie a repris son élan et les possibilités sont de plus en plus nombreuses… (cfr PACS et numérisation)

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