Radioscopie – Radiographie – Salles – Employés
Lignes directrices spécifiques pour les dispositifs destinés au RADIOSCOPE :
 | L’appareil doit être équipé de manière à ce que la personne chargée de l’enquête et toute personne se trouvant à proximité de l’utilisateur soient protégées contre les rayonnements directs et secondaires. |
| Le dispositif doit contenir les éléments nécessaires pour limiter la section transversale du faisceau à la plus petite valeur requise pour l’étude. |
| Le tube à rayons X et l’amplificateur de brillance doivent être alignés et interconnectés. |
| La radioscopie sans amélioration de l’image est interdite. |
Lignes directrices spécifiques pour les appareils destinés à la RADIOGRAPHIE :
| Les appareils doivent être équipés des éléments nécessaires pour permettre une localisation précise du faisceau. |
| Les zones où l’utilisateur et toute autre personne doivent se trouver et qui peuvent être exposées aux rayonnements pendant les opérations sont blindées. |
Les locaux :
Les locaux où se trouvent les installations radiologiques doivent répondre aux conditions suivantes :
| Le long de l’extérieur des locaux où des personnes peuvent résider, la dose reçue ne doit pas atteindre 0,02 MSv par semaine, dans les conditions normales de fonctionnement de l’appareil. |
| Il doit être possible de fermer les locaux à clé sans les empêcher de quitter la pièce à tout moment. |
| Le symbole de la radioactivité doit être apposé sur chaque porte. |
| Les membres du personnel, ainsi que toute personne proche de l’utilisateur, doivent être protégés contre les rayonnements ionisants(comme mentionné ci-dessus). Cette protection est disponible dans les locaux. |
| Les locaux doivent être d’une taille suffisante pour permettre une circulation aisée autour des tables et pour que l’utilisateur et toute autre personne restent à une distance suffisante de la source et du faisceau utile. |
L’employé L’employé ne peut utiliser les appareils de radiologie à des fins médicales que conformément aux instructions et sous le contrôle légal et la responsabilité d’un médecin agréé. Cette licence est délivrée aux médecins qui peuvent présenter un diplôme, un certificat ou une attestation de compétence en matière d’utilisation diagnostique des rayons X attestant qu’ils ont reçu une formation universitaire d’au moins 45 heures de théorie et 30 heures de pratique et qu’ils ont subi avec succès un contrôle des connaissances à cet effet.
La formation couvre les techniques utilisées en radiologie, les conséquences médicales de l’exposition aux rayonnements ionisants, les règles pratiques de radioprotection y compris les bases physiques, la législation en matière de radioprotection, les méthodes de mesure des rayonnements, l’estimation et l’évaluation des doses auxquelles le patient est exposé lors d’un examen radiologique.
Les médecins qui utilisent des rayons X à des fins de diagnostic médical sont tenus de maintenir et de perfectionner leurs connaissances et leurs compétences en matière de radioprotection dans le cadre d’une formation continue de niveau universitaire.
L’employeur veille à ce que chaque employé utilisant l’équipement ait reçu une formation correspondant à son activité professionnelle. Sur demande, l’employeur doit pouvoir fournir à chaque membre du personnel du service de radiologie un certificat ou une attestation de compétence montrant que la personne a reçu une formation appropriée d’un niveau au moins équivalent à celui de l’enseignement supérieur non universitaire, portant sur un total d’au moins 50 heures, dont au moins 10 heures de formation pratique.
Cette formation porte sur les techniques utilisées, les conséquences médicales de l’exposition aux rayonnements ionisants, les règles pratiques de radioprotection, y compris leurs bases physiques, la législation en matière de radioprotection, l’assurance qualité et, en particulier, les procédures de contrôle de la qualité des équipements utilisés. La formation accorde une attention particulière aux expositions médicales des enfants, ou à celles réalisées dans le cadre de programmes de dépistage médical de la population ou impliquant des doses élevées telles que la radiologie interventionnelle et la tomodensitométrie.