



L’histoire de l’IRM commence en 1946 avec la découverte du phénomène de la résonance magnétique. C’est ce qu’ont fait les scientifiques Felix Bloch et Edward Purcell. Les deux scientifiques recevront le prix Nobel en 1952 pour leurs découvertes. De 1954 au début des années 1970, l’IRM a été développée et utilisée pour les études chimiques et physiques des structures moléculaires. En 1971, Raymond Damadian a montré que la résonance des tissus tumoraux était différente de celle des tissus sains, ce qui a motivé l’utilisation de cette méthode de recherche pour détecter les maladies. En 1973, la tomodensitométrie a été introduite par Houndsfield, ce qui est important pour l’IRM car cette évolution a montré que les hôpitaux étaient prêts à dépenser des sommes importantes pour disposer d’une méthode d’examen solide en interne. La même année, l’imagerie par résonance magnétique a été démontrée sur de petites éprouvettes par Paul Lauterbur. Pour ce faire, il a utilisé la même technique de calcul que celle utilisée pour le scanner. En 1975, Richard Ernst a lancé l’idée d’utiliser les différences de phase et de fréquence, et l’utilisation de la transformée de Fourier, une technique que l’IRM d’aujourd’hui utilise toujours. Quelques années plus tard, en 1977, le premier scanner d’un corps a été réalisé par Raymond Damadian. La même année, l’imagerie écho-planaire a été proposée par Peter Mansfield.
L’équipe d’Edelstein a fait la démonstration d’un balayage du corps où il fallait cinq minutes pour prendre une image avec la méthode traditionnelle. Avec l’imagerie écho-planaire, l’image a été prise en cinq secondes sans perte de qualité significative. Les travaux sur la résonance magnétique se sont poursuivis dans d’autres domaines, si bien qu’en 1986, un microscope d’une résolution d’environ 10 µm a été mis au point.
En 1987, la méthode écho-planaire a été utilisée pour réaliser la première application de l’IRM cardiaque, et l’angio-IRM a également été perfectionnée pour permettre d’obtenir des images du système sanguin sans utiliser de produits de contraste.
Aujourd’hui encore, de nouvelles techniques et applications de l’IRM sont en plein essor. Il s’agit d’une technologie encore jeune dont les applications ne sont pas encore totalement connues


